Nous souhaitons la bienvenue à Giovanni Vanhooren au sein du Collectif Fortis. Originaire de Belgique, Gio est notre membre européen qui fait flotter le "drapeau Fortis" de l'autre côté de la Manche. Gio partage le même enthousiasme que nous pour le design et le style, comme en témoigne sa publication culte, Monkey Climber. L'équipe Fortis attend avec impatience les soirées belges sur les canaux pour discuter de nouvelles idées, mais d'ici là, Gio nous parle un peu de sa propre pêche...

"J'ai pensé qu'il valait mieux se concentrer un peu sur notre pêche sur le continent. Avant de penser aux sites commerciaux plutôt faciles, vous feriez mieux de penser aux canaux, lacs et syndicats belges plutôt difficiles. Et oui, nous avons aussi nos 'Meres' où obtenir une bouchée par an est un résultat digne de ce nom.

Vivant sur la côte belge, à Ostende, à une centaine de mètres de la plage, je ne suis malheureusement pas situé dans la meilleure partie du pays pour viser la carpe des canaux Kempisch, Albert,... dont vous avez probablement tous entendu parler. Cependant, mon canal natal est également très intéressant, il y a quelques petits syndicats ici avec de très belles carpes anglaises - ou est-ce l'inverse : la plupart des carpes anglaises ne sont-elles pas originaires de Belgique et de Hollande ? - des personnages et une réserve où cette seule bouchée compte plus que tout. Par le passé, j'ai emmené Nick et Gareth dans quelques-uns de ces endroits et, comme ils vous le diront, ils ont été absolument époustouflés. Cependant, la gestion de mon propre magazine, Monkey Climber, m'oblige à voyager beaucoup dans tout le pays pour des interviews, des reportages, etc. Je finis donc toujours par pêcher quelque part ou par faire un bon voyage. Il y a toujours un poisson à pêcher, n'est-ce pas ?

En ce qui concerne notre scène, il y a vraiment des pêcheurs formidables, intelligents et inspirés (certainement pas seulement ceux qui figurent occasionnellement dans les pages internationales de vos magazines). Nos syndicats ne sont pas très différents, mais nos systèmes de rivières et de canaux représentent pour la plupart des Britanniques un tout nouveau monde. Des kilomètres de long (le canal de ma maison fait plus de 60 kilomètres), souvent plus de 100 à 200 mètres de large et divisés par des écluses, les poissons se déplaçant entre les deux et même vers d'autres canaux qui sont connectés. La pression est élevée et les appâts sont nombreux. La mobilité est essentielle, mais il n'est généralement pas possible d'emprunter le chemin public qui longe le canal. C'est pourquoi il est très avantageux de conduire son vélo et de chercher les poissons avec un minimum d'équipement.